In questa pagina, troverete le domande frequenti (frequently asked questions, FAQ) sul progetto Justitia 4.0 e sulla futura piattaforma «Justitia.Swiss». In particolare, le risposte riguardanti la piattaforma «Justitia.Swiss» (così come l'architettura della piattaforma) si basano sull”avamprogetto della Legge federale concernente la piattaforma per la comunicazione elettronica nella giustizia (AP-LPCEG), che disciplinerà la piattaforma in futuro.
Per ulteriori domande, utilizzate il nostro modulo di contatto! Aggiorniamo le FAQ costantemente.
No. L'ADG non sostituirà le applicazioni specializzate esistenti e le loro diverse funzionalità, ma le integrerà.
Les acteurs à la procédure peuvent consulter sur la platerforme sécurisée » Justitia.Swiss « les pièces du dossier auxquelles la direction de la procédure leur a octroyés un droit d’accès. Si nécessaire, les documents et fichiers mis en consultation peuvent être téléchargés.
Tramite la piattaforma “Justitia.Swiss”, la direzione del procedimento convalida e inoltra gli atti alle parti del procedimento. Queste ultime vengono informate via e-mail o SMS. La piattaforma registra i tempi dell’inoltro e dell’accesso iniziale. Possono essere generate, scaricate e archiviate le rispettive ricevute.
Dans le tableau de bord de l’application dossier judiciaire électronique « , ou ADJ, les personnes en charge du cas au sein de l’autorité judiciaire reçoivent un message indiquant qu’une nouvelle communication a été reçue pour traitement. Le dossier de travail leur permet d’étudier et de modifier tous les documents et fichiers de la communication. L’éditeur PDF permet de surligner des passages, d’ajouter des commentaires et de rédiger des notes personnelles. Des documents internes simples, tels que les projets de décisions incidentes, peuvent également être rédigés dans le dossier de travail. Enfin, la direction de la procédure décide quels documents et fichiers d’une requête doivent être versés au dossier électronique en tant que pièces du dossier et, par voie de conséquence, quels documents doivent être convertis en PDF et munis d’un cachet électronique. Les droits d’accès des acteurs à la procédure sont attribués individuellement pour chaque pièce du dossier.
Après la notification d’une nouvelle entrée, le personnel de chancellerie de l’autorité judiciaire vérifie si les documents et fichiers reçus peuvent être rattachés à une affaire existante. Dans le cas contraire, un nouveau cas est ouvert dans l’application métier. Les noms des acteurs de la procédure, des personnes compétentes auprès des autorités ou des délais y sont par exemple enregistrés. Une fois l’enregistrement terminé, le personnel de chancellerie transmet le dossier par voie électronique à la personne en charge du cas au sein de l’autorité judiciaire dirigeant la procédure.
Il progetto è attualmente finanziato al 50% dalla Conferenza dei direttori cantonali di giustizia e polizia (KKJPD) e al 50% dai tribunali, con il Tribunale federale che si fa carico del 50% della quota dei tribunali.
Le projet Justitia 4.0 poursuit une stratégie pragmatique de « Open Source Software (OSS) ». Concrètement, cela signifie que l’utilisation de produits et de composants OSS est privilégiée, mais pas obligatoirement exigée. Si des composants sont développés spécifiquement pour le projet, celui-ci exige les droits complets sur le code source et la documentation y relative. La décision de soumettre de tels composants à une licence Open Source et de les publier est prise au cas par cas après avoir pesé les avantages, les inconvénients et les coûts (selon le principe « public money, public code »).
Oui le design et le code source de la plateforme seront disponibles publiquement.
Oui, le développement de la plateforme se fait selon les principes de la méthode « agile ». Dans un premier temps, une version de base adaptable de la plateforme sera mise en place, qui pourra être modifiée en fonction des retours des utilisateurs lors des tests ou des décisions du Parlement sur la LPCJ. Ainsi, au moment de l’entrée en vigueur de la LPCJ, une plateforme couvrant toutes les exigences sera disponible.
Oui, en vertu de l’ordonnance sur la communication électronique dans le cadre de procédures civiles et pénales et de procédures en matière de poursuite pour dettes et faillite, alinéa 4a, des essais pilotes peuvent être réalisés avec les autorités judiciaires cantonales avant l’entrée en vigueur de la LPCJ. Toutefois, les requêtes juridiquement contraignantes doivent encore être signées numériquement, car les codes de procédure existants prévoient l’obligation d’une signature.
Selon l’avant-projet, les codes de procédure existants seront adaptés en même temps que l’entrée en vigueur de la LPCJ. De sorte, il ne sera plus nécessaire, à l’avenir, de signer numériquement une requête juridiquement contraignante via la plateforme « Justitia.Swiss ».
Oui, mais il n’y aurait pas d’obligation pour la communication électronique dans le domaine judiciaire ni pour la consultation électronique du dossier via cette plateforme.
Le développement d’une plateforme pour la communication électronique dans le domaine judiciaire fait partie de l’organisation de la justice. Celle-ci est de la compétence des cantons. Ainsi, une base légale au niveau fédéral sert uniquement à exiger l’utilisation d’une plateforme unique et l’introduction de l’obligation de communication électronique pour les représentants légaux impliqués dans des procédures pénales et civiles.
En outre, une telle procédure est également indiquée pour les projets informatiques du point de vue opérationnel. La mise en place d’une infrastructure de communication et de consultation des dossiers sûre et hautement disponible, qui doit être reliée aux systèmes existants, prend plusieurs années dans le système judiciaire fédéral. De nombreuses adaptations doivent être apportées aux systèmes informatiques centralisés et décentralisés, les systèmes d’exploitation doivent être adaptés, les interfaces (API) pour l’échange doivent être définies puis mises en œuvre.
L’archivage des dossiers relève de la compétence des autorités judiciaires des cantons et de la Confédération. La plateforme sert à la communication électronique dans le domaine judiciaire (CEJ) et à la consultation électronique du dossier, mais pas à l’archivage à long terme dudit dossier électronique.
La conservation des données des dossiers judiciaires consultables se fera obligatoirement en Suisse, soit de façon centralisée (chez l’exploitant technique de la plateforme) ou décentralisée (chez l’exploitant technique du canton ou du tribunal).
Garantir un échange électronique de données sûr et confidentiel est une exigence prioritaire du projet. Les données se trouvant sur la plateforme seront protégées conformément aux dispositions légales. Pour réaliser cette protection, des mesures organisationnelles, applicatives et techniques sont prévues. Adapter constamment les mesures de sécurité selon les menaces actuelles fait partie intégrante du projet.
Vous trouverez de plus amples informations sur le thème de la sécurité sur notre site web.
La condition préalable à l’enregistrement des utilisatrices et utilisateurs est une identité numérique, qui présente un niveau élevé de sécurité.
Les conditions exactes d’obtention de l’identité numérique sont en cours d’élaboration.
Outre l’accès direct par les utilisatrices et utilisateurs, l’accès pour les applications spécialisées qualifiées (tribunaux, parquets, cabinets d’avocats) sera possible via une interface sécurisée (API, « Application Programming Interface »).
Les conditions d’utilisation sont également discutées dans le cadre de l’avant-projet LPCJ (art. 18/19).
Le projet Justitia 4.0 prévoit des coûts d’environ CHF 50 millions pour le développement et l’exploitation de la plateforme pendant les 8 premières années (2020-2027).
Non. Selon l’AP-LPCJ, l’utilisation de la plateforme par les participants à la procédure sera incluse dans les frais de justice éventuels.
Les détails se trouvent dans le rapport explicatif sur l’article 31.
La pubblicazione delle sentenze potrebbe far parte del servizio dell'organismo di diritto pubblico. Ciò è stato richiesto nella consultazione sulla nuova legge federale sulla piattaforma per la comunicazione elettronica in ambito giudiziario (BEKJ).
Oui, la consultation des dossiers peut être déléguée (art. 24 AP-LPCJ). Une délégation spécifique à la procédure est également prévue.
Oui, si je le désire. En tant que participant, je peux m’abonner dans mon profil à des messages m’informant que des notifications ou de nouvelles pièces peuvent être consultées (art. 22 AP-LPCJ).
Non è più necessario apporre una firma fisica o elettronica qualificata. Il mittente è autenticato con l'identità digitale (cfr. relazione sull'articolo 21).
Les dispositions d’exécution de la loi sur la plateforme (LPCJ) définiront les formats admis. On peut partir de l’idée qu’il s’agira du format PDF pour les mémoires et les notifications. En principe, il n’y aura aucune restriction sur les formats de fichiers pour les moyens de preuve. Toutefois, afin de garantir la sécurité – notamment pour s’assurer qu’aucun fichier infecté par un virus n’est transmis – la plateforme doit effectuer des contrôles spécifiques au format des fichiers. Il faut pour cela se limiter aux formats de fichiers courants.
La plateforme permettra de gérer et de traiter divers types de données. De manière générale, ces données peuvent être décrites comme suit :
Pour chaque participant, la plateforme gère, dans le profil du participant, le statut de son enregistrement, ses paramètres concernant la communication électronique dans le domaine judiciaire et la consultation des dossiers ainsi que la manière dont il apparaît dans le répertoire d’adresses de la plateforme. Pour la communication électronique dans le domaine judiciaire, la plateforme établit des quittances qui attestent la réalisation d’une tâche ou la réception des mémoires. Sur la plateforme, ces quittances sont mises à disposition des personnes autorisées pendant la durée d’une procédure. En ce qui concerne les communications, des fichiers (le plus souvent des documents) sont transférés par le biais de la plateforme. Ces fichiers sont enregistrés sur la plateforme jusqu’à ce que l’autorité judiciaire concernée les aient récupérés. Le contenu des fichiers est enregistré sous forme cryptée sur la plateforme, car il n’y est pas traité. Pour la consultation des dossiers et la notification, la plateforme s’assure que seules les personnes autorisées peuvent y avoir accès. Les copies des pièces peuvent être enregistrées de manière cryptée sur la plateforme afin que les personnes autorisées puissent lire les dossiers à tout moment. Le contenu des fichiers n’est pas modifié (édité) sur la plateforme. |
Oui. La plateforme est disponible 24h/24 et 7j/7, ce qui signifie que des communications peuvent être effectuées à tout moment et que la consultation des dossiers est possible à toute heure.
L’art. 25 AP-LPCJ prévoit une prolongation de délai si la plateforme n’est pas disponible.
Afin d’attester une éventuelle indisponibilité de la plateforme, un Service Desk étendu (hotline) jusqu’à minuit est prévu.
Per trasmettere degli atti, le parti del procedimento o i rispettivi avvocati devono accedere alla piattaforma “Justitia.Swiss”, selezionare l’autorità giudiziaria competente, caricare i documenti, i file e convalidare la trasmissione. La piattaforma controlla la trasmissione dal punto di vista tecnico, appone un sigillo elettronico sui documenti e informa l’autorità giudiziaria della ricezione. Nel contempo crea una ricevuta di avvenuta trasmissione all’attenzione delle parti del procedimento.